La structure et l'organisation des plateaux

 

La forme d’un plateau ressemble à celle d’un disque compact. mais en plus épais. La taille d’un disque dur varie en fonction de la taille des plateaux, elle agit sur la capacité du disque dur.  La majorité des disques durs disposent de plusieurs plateaux, environ 5, ils sont reliés à un axe central, le moteur ( le nombre de plateaux est inscrit sur le devant du disque dur ). Il est important de savoir que tout les plateaux tournent en même temps, ils sont superposés les uns sur les autres, séparés entre eux par un espace assez grand pour ne laisser passer que les têtes de lecture/écriture. Les plateaux sont organisés de manières spécifiques pour permettre un bon stockage et une meilleure utilisation des données. Ils  sont structurés en piste et en secteurs. Les pistes sont concentriques.

 

                                                                       

Le magnétisme

 

Les plateaux sont rigides et sont composés d’une couche magnétique  très fine qui est composée de particules ferromagnétiques. Chaque particule va permettre de stocker une information binaire, soit 0 ou 1. On parle de ferromagnétisme pour des matériaux capables de s’aimanter lors de la présence d’un champ magnétique, c’est aussi la capacité de pouvoir conserver le sens de l’aimantation qui déterminera le code binaire, cela est indispensable au bon fonctionnement du disque dur. Les têtes de lecture/écriture permettent la génération du champ magnétique. C’est pour cela que la tête ne doit jamais être trop près ou en contact avec le plateau car avec la vitesse de rotation du disque qui est de 7500 tour/min, en cas de contact, les plateaux seraient rayés, ceci est appelé un « atterrissage ». Dans les nouveaux disques durs, la probabilité de rayure est pratiquement nulle grâce aux nouvelles technologies .Les plateaux sont constitués d’aluminium, cobalt et de crome. Il faut noté que le cobalt a permis une progression spectaculaire de la capacité de stockage au cours de ces dernières années .

 

  Il faut se placer à l’échelle d’un atome pour comprendre cette aimantation qui est rendu possible . Premièrement, nous dériverons la notion du moment magnétique, qui correspond  dans le cas d’un atome, au niveau d’aimantation . Ceci est représentable par un vecteur . Le sens  de l’aimantation est déterminé par le sens de la flèche. Une particule de ferromagnétique est composé de plusieurs atomes. Tous les atomes de cette particule ont un moment magnétique de même sens lorsque la particule est aimanté. Ceci résulte de la propriété des matériaux ferromagnétiques. La somme des moments magnétiques définit le moment magnétique total de la particule. Il ne peut y avoir que 2 sens, 0 ou 1.